Un toit...c'est normal

Ce blog a fait l' objet d' une présentation orale concernat les femmes dans la rue. Voici le diaporama qui la présente:

Diapo

   De nombreuses banques s'organisent pour aider les sans abris et les gens dans le besoin. Elles le font grâce au label Finansol qui permet de distinguer les placements d' épargne , signale les placements solidaires et participe à la promotion d' une économie plus équitable. Ce label a été décerné pour la première fois en 1997.

   Prenons l' exemple du FCP, 50% des revenus annuels du fond son reversés sous forme de dons à la fondation Abbé-Pierre afin de financer le programme « 2 000 toits pour 2 000 familles ». Mais il y a aussi 5 à 10% de l' actif qui sont investis dans des entreprises solidaires agissant dans le domaine des logement sociaux (emmaüs, Habitats solidaire...). Grâce à ce système, la fondation Abbé-Pierre a reçu 150 000euros de dons en 2009.

   Le CIC et le Crédit mutuel ont également investit dansla solidarité en créant la carte « pour les autres » qui permet de faire des dons à quatre associations partenaires, notamment le secours catholique et la Fondation Abbé-Pierre. Le souscripteur détermine le seuil à partir duquel se fait le don entre 5 et 30 euros.

   A 2 ,4 milliards d' euros, l' encours de l' épargne solidaire représente moins de 1% du patrimoine financier des ménages français, ce n' est pas beaucoup, mais ce montant augmente rapidement. Aussi le nombre d' outils d' épargne a plus que doublé en trois ans, passant de 50 à 110 entre 2007 et 2010.

   Aprés avoir vu les solutions qu' apportent la société par le moyen d' associations et l' Etat, nous pouvons dire que les moyens mis en place par l' Etat sont moindre par rapport à ceux de la société. L' Etat préférerait il donner aux riches au lieu de donner aux pauvres qui en ont besoin??

   Nous pouvons donc aussi nous demander si les femmes qui vivent dans la rue n' ont elles pas besoin d' autre associations car elles sont plus faibles que les hommes au niveau de la robustesse du corps, elles ont plus de risques de se faire agréssées...

Articles de périodiques et revues de presse :

-PROLONGEAU Hubert-Un havre pour les SDF-Le nouvel observateur-04/12/2008-2300-

-S.N-Christine Boutin repose la question de l' hébergement forcé des SDF-Le monde.fr-29/12/2008

-Anonyme-Gérer son argentt de maniére solidaire au quotidient-Altenative economique-sept 2010-hors série poche n=°45-P113

Pages internet :

-CHAMPAGNE Aurélie-rue89-(en ligne)-Disponible sur « http://www.rue89.com/francis-a-paris/2010/11/23/mon-sac-de-sdf-mon-oreiller-mon-capital-ma-galere-177319 »-page consultée le 27/01/11

-Infos précarite-centerblog (en ligne)-Dispo sur « http://infos-precarite.centerblog.net/16-Les-sdf »-page consultée le 30/03/11

-BRICOUT Virginie-verdura(en ligne)-Disponible sur « http://www.vedura.fr/actualite/6807-sante-papiers-fausses-economies-aide-medicale-etat »- page consultée le 10/05/11

-Anonyme-Portail du gouvernement(en ligne)-Disponible sur « http://www.gouvernement.fr/gouvernement/hebergement-des-sans-abri-toutes-les-demandes-devront-etre-pourvues-cet-hiver »-Page consultée le 11/05/11

-Anonyme-Les Bancs Publics (en ligne)- Dispo sur « http://www.lesbancspublics.fr/ »-Consultée le 08/05/11

Le gouvernement et les associations militantes pour l' aide aux sans domicile fixe se sont réunis pour amorcer une refonte en profondeur de la politique de prise en charge des SDF. Elle est prévue autour de deux axes forts :

-replacer l' usager au cœur du dispositif et lui proposer un véritable parcours personnalisé vers l' insertion

-faire de l' hébergement une solution transitoire et limité dans le temps et donner la priorité à l' accès à un logement autonome.

Depuis l' hiver 2008, le plan grand froid n' est plus déclenché au niveau national mais au niveau départemental par les préfectures. Les préfets pourront s' appuyer sur les services intégrés de l' accueil et de l' orientation (SIAO) qui ont été mis en place par la réforme de la politique de l' hébergement.

Le SIAO est une plate forme téléphonique unique qui joue un rôle de centralisation dans la gestion de la période hivernale et des activités de la vielle sociale (115, accueil de jour et de nuit...). Elle doit donc centraliser toutes les demandes de prise en charge des personnes sans abris ou risquant de l' être en offrant une première évaluation psychologique, médicale et sociale. Le SAIO doit également et surtout garantir la continuité du parcours de la personne à aider en évitant les ruptures de prise en charge en proposant des parcours individualisés.

Une enveloppe de 6 millions d' euros a été consacrée en 2010 pour leurs installation.

L' aide médicale d' urgence vise à permettre l' accès aux soins aux personnes qui n' ont pas de sécurité sociale ni de mutuelle tels que les personnes étrangères résidant en France et les sans abris.

Les SDF qui recevaient moins de 634 euros par mois pouvaient se faire soigner gratuitement avant . Mais maintenant le gouvernement a décidé qu'ils devraient payer des frais d' inscription de 30 euros par ans pour avoir accès à l' AME.

Cette décision a été prise par le gouvernement pour réduire le déficit de l' État car ces 30 euros par personnes devraient rapporter 6 millions d' euros à l’État. Le premier ministre François Fillon a déclaré : « pas question d' alourdir d' un euros de plus le déficit budgétaire ».

Mais à cause de ces frais, de nombreux SDF vont attendre le dernier moment pour aller se faire soigner en espérant que cela passe, mais en générale, cela ne fait qu'empirer. Les soins à prodiguer seront donc plus conséquents et la note sera plus élevée pour l' AME et donc pour l' État.

Une fois de plus l' État ne pense pas aux personnes qui sont dans la misère, mais cette fois, cela risque de se retourné contre eux !!

 Ce dessin nous illustre avec un certain humour le probléme d' hébergement des sans domicile fixe.

   Un système de pension de famille a été mis en place pour accueillir les sans domicile fixe, il allie une espace personnel privatif (la chambre) dans un espace collectif animé par un couple d' hôtes. Les résidents peuvent y rester sans limite de temps afin de se reconstruire. Les seules choses qui sont demandées sont un loyer en fonction de leur ressources et l' entretient des parties communes pour apprendre à) être autonome et responsable. Ces pensions de famille sont destinées aux personnes dont la situation sociale et psychologique rend impossible l' accès à un logement ordinaire.

   Renommées récemment « maisons relais » ces résidences sociales sont nées d' un appel à projet lancé en 1997 par Xavier Emmanuelli alors secrétaire d' État à l' action humanitaire d' urgence.

   «La plupart ont connu l'alcool, la rue, les hébergements d'urgence ou les squats. La pension est leur dernier recours» explique Henri Briand fondateur de la maison Rivages qui est la première à avoir été crée en France. Cette pension abrite 17 pensionnaires qui cohabitent dans un immeuble à Paris, ils bénéficient chacun d' un chambre meublée. Dans la maison de Montigny à Blois, la gérante Chantal Fréval nous dit que «Après cinq ans passés ici, nos six pensionnaires ne sont toujours pas autonomes, et ne le seront sans doute jamais », « ils ont juste acquis des automatismes par exemple lire le journal, éplucher les légumes, pousser le chariots au supermarché... ». Une ébauche de vie sociale.

   Le secrétariat d' État à la Lutte contre la précarité et l' exclusion sociale a décidé d' officialiser cette expérience et donc depuis 2002 l' État s' engage à participer à ce projet en aidant à la construction et au fonctionnement de ces maisons relais à hauteur de 8 euros par jour et par personne. Le gouvernement a donc décidé d' ouvrir de nombreuses pensions de famille en France soit un total de 9 350 places financées en 2010. A terme, l' objectif est d' atteindre 15 000 places en fin 2011.

Cette association a pour but d' aider les sans domicile fixes au niveau morale et matériel, elle leurs donne accès à la culture par l ' accompagnement et l' échange. Les Bancs Publics se trouve seulement à Boulogne-Billancourt et Paris 16^ème.

Les Bancs Publics sont constamment en recherche de volontaires pour rencontrer une personne sans domicile fixe. Il devra l' écouter, l' aider dans ces démarches administratives. Ce programme récemment créé vise à tisser des liens durables entre des personnes sans-abris et des personnes intéressées dans la société. Pour que cet échange soit vraiment bénéfique pour chaque personne, des formations gratuites sont accordées aux intéressés. Pour toute informations ou pour rejoindre Les Bancs Publics, vous pouvez vous rendre sur leur site internet grâce à ce lien : Les Bancs Publics .

Des activités sont misent en œuvre pour les SDF, notamment des visite pédagogique comme le musée le plus visité au monde : Le Louvre. Les Bancs Publics se sont dotés de la carte « Louvre professionnel » pour pouvoir emmener à loisir des personnes en difficulté découvrir notamment : le Radeau de la Méduse, la Vénus de Milo, la galerie d' Apollon et bien sur la celebrissime Joconde. Une bibliothèque est aussi mise en place sur le terrain auprès des SDF avec le prêt de 250 ouvrages toutes catégories confondues. Cette association distribue également des vêtements, des produits d' hygiéne et des petits équipements tels que des thermos, des réchaud... Les personnes suivient par Les Bancs Publics peuvent rencontrer tous les mardis sur le site de l' association les équipes du Lien Social et du SAMU social médicalisé. Une écoute régulière sur le long terme est proposée pour que les personnes en difficultés puissent se découvrir mutuellement, qu'ils discutent des ouvrages qu'ils ont lus et rebondir sur d' autres sujet, en bref briser l' isolement social. Un de ces atelier à été proposé à quelques SDF du centre d' hébergement de Boulogne qui ont du réfléchir sur le sujet : « Les 33 choses essentielles de ma vie... » voilà un exemple du resultat de cet atelier pour Renaï qui a fini le premier :

• « Ma fille,

• ma mère,

• la famille,

• la croyance,

• la religion chrétienne,

• la santé,

• l'amour,

• Boulogne,

• le 15 rue Gutenberg à Boulogne où il est né,

• le 130 Bd. Murat où il a vécu avec ses parents,

• le moral,

• la propreté,

• le sang,

• la vie,

• l'espoir,

• le travail,

• la nature,

• l'aventure,

• l'eau,

• l'histoire,

• les projets,

• le respect,

• le courage,

• la sagesse,

• le sommeil,

• la détente,

• l'intelligence,

• le rêve,

• la vérité,

• la chance,

• le bonheur,

• chanter et

• le sourire... »

...sourire qu'il a toujours sur les lèvres et qui atteste de sa joie de vivre même si la vie n'est pas toujours facile à vivre.

Voici un deuxième témoignage d' un membre de cette association qui devait écrire sur le thème:la liberté, la vie, le regard :

« Liberté de vivre

Prenez du soleil dans le creux des mains, un peu de soleil et partez au loin.
Partez dans le vent, suivez votre rêve, partez à l'instant, la jeunesse est brève.
Il est des chemins inconnus des hommes, il est des chemins si aériens.
Ne regrettez pas ce que vous quittez.
Regardez, là-bas, l'horizon briller.
Loin, toujours plus loin, partez en chantant.
Le monde appartient à ceux qui n'ont rien.

Pourquoi cette vie

Qu'est-ce que ma vie taillait dans ce grand puzzle, que je fais, le contemple,
puis le défais et le refais et ceci sans arrtêt.
Ma vie est si difficile à comprendre que j'en perds les morceaux.
Mais pourquoi dois-je attendre, l'amour, la vie, c'est compliqué et parfois je me demande pourquoi cette vie n'est pas comme les autres.

Le regard

Il suffit d'un regard, d'un regard heureux, pour ne plus être malheureux.
D'un regard malin pour ne plus avoir de chagrin, d'un regard d'admiration, pas trop, une toute petite portion, d'un regard amical pour ne plus connaître le mal.
D'un regard de pardon pour oublier l'affront.
D'un regard d'amitié pour pouvoir le partager, d'un regard du coeur pour connaître le bonheur.
D'un regard d'amour pour être rempli pour toujours.
Un regard, c'est important à tout moment de la vie qui nous est chère à nos yeux.»

Bruno C.

   Cette image nous montre un sans domicile fixe entrain de se reposer dans une poubelle avec comme toit le couvercle de cette même poubelle. Elle nous illustre la vie d' un SDF qui n' a pas de maison ou dormir et qui va donc dans une poubelle pour dormir. Elle nous fait aussi voir ce que pense les gens des SDF, qu' ils sont crasseux, miteux... Que finalement un SDF dans une poubelle ce n' est pas si choquant que sa, que c' est dans l' ordre des choses. Le dessinateur veut donc faire passer un message : ce qu'est la vie d' un SDF mais aussi envoyer un message à ceux qui critiquent les sans abris.